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Transfert aux fédérations départementales des chasseurs de certaines missions
Voici l’avis des associations Nala 85480 et Forests From Farms sur le projet de décret relatif au transfert aux fédérations départementales des chasseurs des missions concernant les associations communales de chasse agréées et les plans de chasse individuels http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-au-transfert-aux-a2065.html?id_rubrique=2&debut_forums=660#pagination_forums
Les associations Nala 85480 et Forests From Farms s’opposent à ce projet. L’État sacrifie encore une fois sa compétence, son contrôle et de sa neutralité au profit des fédérations de chasseurs. Notre expérience montre que les fédérations de chasse ne sont pas indépendantes et défendent principalement leur intérêt privé, c’est-à-dire leur volonté de torturer et tuer des animaux sauvages n’importe leur état de protection par des conventions internationales ou leur classement dans la liste rouge de l’UICN.
Les associations et fédérations de chasse proclament être les gardiens de la nature et régulateurs des espèces. Au contraire, la chasse a un très grand impact sur la biodiversité et menace l’ensemble des espèces animales. Beaucoup d’espèces sont déjà en diminution, même en danger de disparition. Décentraliser la compétence de l’Etat pour donner la responsabilité aux fédérations met encore plus en danger la biodiversité. Les fédérations devraient continuer de rester sous le contrôle entier de l’Etat qui est seul à avoir une vue d’ensemble de l’état de la nature en France et il est impératif qu’il garde ce contrôle. En plus, avec ce décret, les particuliers qui souhaitent interdire la chasse sur leurs terrains sont moins protégés. Ils ne s’adresseront plus au préfet, mais devront compter sur la neutralité et le soi-disant professionnalisme des fédérations des chasseurs !
En conclusion, les membres des associations Nala 85480 et Forests From Farms sont de l'avis que la chasse en France devrait être carrément interdite pour la raison qu’elle fait plus de mal que de bien à l’écosystème et à l’environnement et qu’elle constitue un danger public qui va à l’encontre des droits de la majorité des Français, qui souhaitent jouir paisiblement de la nature et sont écœurés par la tuerie d’animaux sauvages.