Info Flash N° 68
Août 2024
Nos Amis Les Animaux 85480 est une association , LOI 1901 (W852002671/SIRET 538 773 193 00015) de protection animale. Souvent simplement dénommée NALA, nous comptons des membres de nationalités différentes mais principalement des anglais et des français. Nous avons le statut d'association d'intérêt général qui permet de déduire les dons des impôts.
À la une de cet infoflash:
- R.I.P. Capucine et pourquoi l'identification est si importante?
- Action à La Rochelle pour demander la libération de Paul Watson, s'il vous plaît veuillez signer les pétitions
- Le 20 juillet c'était la Journée Mondiale pour la Défense des Animaux Liminaires
- Adhérer pour unir nos forces
R.I.P. Capucine: son histoire
Le numéro d'été 2024 de l'Infoflash Nala arrive un peu plus tard que d'habitude.
Nous avons de bonnes nouvelles, mais aussi une mauvaise, malheureusement.
Nous avons le regret de vous annoncer que Capucine, une chatte que Nala a pris sous ses ailes en 2014 et qui était en famille d'accueil définitive chez une personne membre d'honneur et conseillère de Nala, est décédée le 29 mai dans la soirée. Capucine avait déjà quelques problèmes de santé. Son état de santé a dégénéré d'un coup, nous raconte sa famille d'accueil. Le soir avant son décès, elle a commencé à perdre l'équilibre et le contrôle de son arrière-train, tout en étant exceptionnellement active ! Le lendemain matin, elle semblait proche de la mort, mais elle a tout de même mangé quelque chose.... Peu après, elle a semblé plus ou moins comateuse. Elle se couchait sur le canapé et elle est restée là jusqu'à ce qu'elle arrête de respirer vers 5 heures de l'après-midi. Capucine avait 15 ans (en supposant qu'on nous ait donné le bon âge lorsqu'elle nous a été confiée à l'âge de 4 ans environ). Capucine n'a pas souffert. Ses organes et sa conscience se sont éteints progressivement.
La mort de Capucine mérite un moment de réflexion sur sa petite vie. Capucine n’a pas eu la vie facile, mais elle était coriace ! Elle a débuté sa carrière comme un petit chaton errant mais elle avait une jolie petite bouille et a su se faire adopter par une dame âgée. Pourtant, des petits-enfants qui chahutaient lui ont pourri la vie et quand sa maîtresse a dû aller dans une maison de retraite, c’était la catastrophe. Séparée brusquement et brutalement de sa maîtresse bien aimée, Capucine s’est trouvée non seulement casée avec les enfants qu’elle détestait mais aussi avec un autre chat agressif.
La situation est devenue insoutenable, pour Capucine et tout son entourage. La décision a été prise de confier Capucine à l’association Nala, où elle s’est vite attachée à sa maman d’accueil mais a moins apprécié le fait qu’elle devait la partager avec beaucoup d’autres chats. Stérilisée, vaccinée, identifiée par puce électronique par l’association, elle était apte à l’adoption dans un milieu calme où elle pourrait régner suprême.
Un an plus tard, l’occasion s’est enfin présentée et Capucine est partie au bord de la mer pour un essai en vue d’adoption. Malheureusement, sa nouvelle famille d’accueil, n’étant pas bien versée dans le langage félin, n’a pas su interpréter ses demandes, ce qui a eu pour résultat des manquements regrettables à la consigne.
Capucine, se trouvant à l’extérieur, s’est enfuie. Qui sait ce qui lui est passé par la tête ? Pendant deux ans elle a mené une vie de clocharde, sans bagages…. Certaines personnes ont eu pitié d’elle et lui ont donné à manger mais sans l’inviter chez elles.
Les restes de pizza et autres aliments inadaptés à l’organisme félin ont eu raison d’elle. Elle a fini avec une maladie de la peau, au point qu’on a contacté une petite association locale pour l’attraper. Et là, miracle, contre tout attente, on a découvert que la petite clocharde disgracieuse s’appelait Capucine et appartenait à l’association Nala ! Un week-end de soins d’urgence chez un vétérinaire, et Capucine s’est trouvée transportée dans l’équivalent d’un foyer de convalescence de luxe. Au calme, au frais pendant la canicule, bonne nourriture à volonté, eau propre, lit douillet, câlins. La fin d’un cauchemar.
Et si Capucine n’avait pas été identifiée par puce électronique ? Eh bien, elle aurait risqué l’euthanasie, sinon peut-être un retour à sa vie en colonie de chats errants, mal nourris, là où on l’avait retrouvée. En tout cas, sa vie aurait été courte, pénible, sans amour. Heureusement, tout s'est passé différemment.
Depuis, Capucine, que la famille d'accueil appelait aussi “Boots”, car vue de derrière elle portait des "bottes" aux pattes de derrière, a vécu encore 7 années heureuses avec sa famille d'accueil qui l'a soignée pour sa maladie de la peau (Malassezia - une maladie fongique non contagieuse) pendant longtemps. Elle est restée dans sa famille d'accueil jusqu'à sa mort. Elle s'était lentement habituée à vivre avec d'autres chats, faute de pas le choix !
Ci-dessous vous trouverez un petit reportage de photos de Capucine.
Nous avons pu découvrir de nouveau l'importance de l'identification des chats encore récemment lorsque nous avons trouvé un chat perdu. En effet un chat blanc de type siamois avec des yeux bleus, miaulait du fossé d'une route assez fréquentée.
Il s'est approché de nous et nous a suivis jusqu'à notre maison. Lorsque nous avons ouvert la porte, il est entré dans la cuisine. C'était un dimanche après-midi, aucun vétérinaire n'était ouvert. Nous l'avons mis à l'abris dans une pièce. Heureusement, il y avait un tatouage dans son oreille. Le petit chat était apprivoisé. Il s'était donc clairement perdu.
Nala a la possibilité, en tant qu'association, de faire des recherches dans le réseau de l'ICAD et c'est ainsi que nous avons trouvé le propriétaire du chat. Nous les avons appelés et ils sont venus tout de suite. Ils étaient soulagés et très heureux de retrouver leur chat. Et ils nous ont raconté l'histoire comment il a été perdu: après un déménagement, il est sorti 5 jours après.
Ce qui s'était passé avec Capucine a également été pour lui la raison pour laquelle il est parti. C'était vraiment trop tôt de le laisser sortir après le déménagement.
Voilà, deux histoires différentes, mais les mêmes expériences qui montrent à quel point il est important de ne jamais laisser sortir son chat avant qu'il ne se soit complètement adapté à sa nouvelle maison et, deuxièmement, l'importance de l'identification, qui, d'ailleurs, est obligatoire depuis 2012!!!
Une autre nouvelle, cette fois bonne : une amie nous a fait une très grande surprise de nous faire parvenir des croquettes pour nos chats qui nous dureront certainement quelques mois.
Bien entendu, les dons de ce type restent importants et sont les très bienvenus pour nourrir tout le monde.
Merci infiniment à vous tous et toutes pour votre confiance et votre soutien, et pour les gentils mots et vos réactions positives! Ca fait du bien. Merci!
FREE PAUL WATSON !
Veuillez signer les pétitions SVP
Le samedi 3 août, nous avons participé à la manifestation organisée par la page Facebook Sea Shepherd La Rochelle pour demander la libération de Paul Watson.
En effet, le 21 juillet 2024, le capitaine Paul Watson a été arrêté par la police danoise à son arrivée à Nuuk, au Groenland, en raison de ses campagnes contre la chasse à la baleine dans l'Antarctique il y a plus de dix ans. Aujourd'hui, nous avons besoin que des personnes du monde entier se rassemblent et fassent campagne pour la libération d'un homme qui a consacré sa vie à la protection de notre planète.
Nous comptons sur vous de signer les pétitions qui sont en ligne. Vous trouverez plusieurs aux boutons ci-dessous.
Samedi prochain, le 10 août, une nouvelle manifestation sera organisée par Sea Shepherd La Rochelle. Si vous êtes près de La Rochelle, vous pouvez également participer à cette action si vous le souhaitez. Vous trouveriez plus d'informations sur leur page facebook.
Pour plus connaître de son combat, nous vous conseillons de regarder le documentaire "Watson". Vous pouvez le visionner gratuitement sur Waterbear.com.
NALA a participé à l'action mondiale pour la défense des liminaires
Le 20 juillet dernier, l'association Nala 85480 a participé à une action initiée par l'association PAZ de Paris pour la JOURNEE MONDIALE DE LA DEFENSE DES ANIMAUX LIMINAIRES.
Qui sont, en fait, ces animaux liminaires ? Ce sont des espèces sauvages et domestiques qui vivent de sources alimentaires anthropogéniques et partagent leur espace de vie avec les humains (O'Connor, 2013).
Selon cette définition, traditionnellement ce sont les pigeons, les rats et d'autres animaux habituellement sauvages qui peuvent être liminaires. Mais puisque la situation change dans nos campagnes pour beaucoup d'animaux sauvages (moins d'espace, moins de nourriture) les renards aussi et même les sangliers pourraient être considérés comme, ou devenir, des animaux liminaires.... Dans plusieurs villes en Europe et en Asie, il existe déjà des colonies de renards et de sangliers qui profitent de la "saleté" des humains (leurs déchets, de la nourriture jetée dans les poubelles) et de la tranquillité dans les villes, car normalement la chasse y est interdite.
Ci-dessous une partie traduite d'une interview de Will Kymlicka sur les animaux liminaires et l'aspect de la "citoyenneté animale" comme évoquée par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans leur livre "Zoopolis, Une théorie politique des droits des animaux ", un livre que nous vous recommandons vivement de lire.
"Ces animaux vivent parmi nous, mais contrairement aux animaux domestiques, ils ne coopèrent pas avec nous et ne font pas partie d'un système coopératif partagé et contrairement aux autres animaux sauvages ils n'ont pas leur propre territoire souverain. Actuellement, ces animaux liminaires ne bénéficient d'aucune protection contre la violence humaine. Ils sont traités comme des parasites et des envahisseurs, et sont impitoyablement tués ou expulsés. À cet égard, ils partagent les mêmes vulnérabilités que les groupes d'humains liminaires qui vivent parmi nous sans participer à une citoyenneté commune, notamment les travailleurs migrants, les visiteurs étrangers ou les groupes religieux isolationnistes tels que les Amish. Ils sont tous vulnérables à la stigmatisation et à l'exploitation.
......
La protection des animaux liminaires sera-t-elle calquée sur la protection politico-juridique des humains liminaires ?
C'est en effet notre approche. Dans le cas humain, ces résidents qui ne peuvent ou ne veulent pas devenir nos co-citoyens sont parfois appelés « denizens », et c'est le terme que nous proposons pour les animaux liminaires. Il est possible qu'au fil du temps, certains habitants liminaires - humains ou animaux - expriment le souhait de devenir des citoyens. Cependant, de nombreux habitants ne souhaitent pas devenir des citoyens, mais préfèrent une relation plus souple de coexistence tolérante impliquant moins d'obligations mutuelles. Nous pensons que c'est particulièrement vrai pour les animaux. Il est peu probable qu'ils bénéficient - ou qu'ils soient capables - d'être intégrés dans les types de relations de citoyenneté coopérative que nous pouvons avoir avec les animaux domestiques.
La co-citoyenneté offre des droits solides de fourniture et de protection, mais elle impose également des obligations solides d'adhérer aux normes de la citoyenneté, telles que s'abstenir de tuer, de voler ou de détruire, et d'imposer autrement des charges indues aux autres citoyens. L'intégration des animaux liminaires dans ces normes civiques nécessiterait une coercition et une ingérence massives dans leur mode de vie.
Prenons l'exemple du moineau qui vit dans notre jardin. Pour le protéger des faucons, des hiboux, des ratons laveurs et d'autres animaux - ce qui est un devoir que nous aurions envers lui en tant que co-citoyen - il faudrait l'isoler d'eux dans une sorte de cage. Il s'agirait d'un compromis épouvantable : la réduction du risque ne vaut
pas la perte de liberté. Ce dont les animaux non domestiques vivant parmi nous ont besoin, c'est d'une citoyenneté sûre : ils doivent être protégés de notre violence et de notre refus de reconnaître leurs droits de résidence sûrs, mais ils n'ont pas besoin ou envie de devenir dépendants de nous pour leur protection et leur bien-être. Ils ont besoin d'une coexistence tolérante ou d'une convivialité plutôt que d'une coopération intime."
Cet article est intéressant car il donne un moyen, une façon de vivre en paix avec ces animaux sans interférer les uns avec les autres. Dans de nombreux cas, cependant, cela reste de la théorie, et dans la pratique, les gens et les gouvernements traitent ces animaux très différemment. Ils les tuent ! La société a encore beaucoup à changer. Ce sont des journées comme celle-ci qui mettent en lumière ces types d'animaux et notre devoir de les protéger.
Nous remercions l'association PAZ pour cette initiative géniale.
Adhérez pour unir nos forces!
En 2024 Nala continuera ses actions pour lutter contre toute souffrance animale en générale et en particulier pour arrêter l'attache en permanence des chiens, pour arrêter l'élevage de chats et de chiens de races qui posent des problèmes de santé, pour arrêter les euthanasies de convenance dans les refuges et fourrières et pour protéger les animaux sauvages, entre autres.
Si vous voulez continuer à nous soutenir dans nos actions vous pouvez renouveler votre adhésion pour 2024 sur le site ou avec le formulaire ci-dessous. Vous trouverez le formulaire d'adhésion si vous cliquez sur le bouton "Adhérer pour 2024."
L'association Nala 85480 ne bénéficie d'aucune subvention. En plus l'association est reconnue d’intérêt général : les dons sont déductibles à hauteur de 66% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous revient qu’à 34€ après déduction fiscale.
Merci de votre soutien précieux. Avec VOUS nous sommes encore plus forts !
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