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Info Flash N° 17

Février 2015


Nos Amis Les Animaux 85480 est une association , LOI 1901 (W852002671/SIRET 538 773 193 00015) de protection animale. Souvent simplement dénommée NALA, nous comptons des membres de nationalités différentes mais principalement des anglais et des français. Nous avons le satut d'association d'intérêt général qui permet de déduire les dons des impôts. 




À la une de cet infoflash:


  • Nos espérances vont-elles se concrétiser ?
  • Le Début de la Fin du Début...
  • Un petit coucou des adoptés
  • Des Chauffe-lits cherchent une bonne maison
  • Programme 2015
  • Adhérez pour unir nos forces!

Nos Espérances Vont-elles Se Concrétiser ?


Depuis longtemps, nous nous rendons compte que l’on peut passer sa vie à sauver des animaux domestiques sans pour autant résoudre le problème fondamental. Tant que des gens abandonnent leurs animaux, il y aura besoin d’associations pour les sauver d'une vie d’errance et de prolifération effrénée. Il y a longtemps déjà, en 2012, nous avons écrit au Ministre de l’Agriculture pour exprimer nos inquiétudes et pour demander ce qu’il comptait faire pour améliorer la situation. La réponse ne signifiait pas grand-chose. Nous avons envoyé plusieurs d’autres balles dans leur court sans résultat.  Mais enfin, à partir de décembre 2014, il y a eu des changements prometteurs:

- M. Martial Saddier, membre de l’Assemblée Nationale, que nous avions contacté, a posé une de nos questions au Ministre…. Et a reçu lui aussi une réponse évasive.

- Nous avons été invités à prendre rendez-vous avec Mme Sylviane Bulteau, membre de l’Assemblée Nationale et du Conseil Général de la Vendée. Nous l’avons rencontrée le 5 janvier 2015 et nous avons pu bénéficier de son écoute pendant une heure. Il se trouve qu'elle n'avait pas du tout été au courant d’un problème d’animaux errants et elle nous a donné l’impression de prêter beaucoup d’attention à ce que nous avions à dire. Lire plus ici

Le lendemain même une lettre, envoyée juste avant le Nouvel An, est arrivée du Ministère de l’Agriculture. On nous invitait à les contacter pour prendre rendez-vous avec le Service de Protection des Animaux. Pas trop mal... seulement un peu plus de deux ans après notre lettre initiale.

Alors, le 9 février nous avons laissé la voiture sur le parking d’un centre commercial en périphérie de Paris et avons pris le RER et le métro jusqu’au Ministère où nous avons été accueillis par deux membres du département. Nous pensions que le seul contact qu’ils avaient eu jusque là avec des associations de protection des animaux était par le biais d’employés de bureau. Quand ils ont confirmé cette idée, nous leur avons décrit la réalité journalière de notre expérience: appels téléphoniques à n’importe quelle heure de gens qui demandent de l’aide immédiate, des maires qui ignorent les règles, la difficulté de travailler avec des bénévoles qui disparaissent en un tour de main, les contraintes d’organiser des événements pour faire des fonds, etc.

Nous avons signalé l’injustice que les maires et les fourrières sont payés pour s’occuper des animaux errants tandis que les seules organisations capables de sauver les animaux d’une vie (ou la mort) en fourrière sont des organisations bénévoles qui ne reçoivent pas du tout de rémunération.

Nous avons expliqué les difficultés que nous avons rencontrées pour essayer simplement de savoir le nombre d’animaux errants en Vendée. Nous n’étions pas surpris d’apprendre qu’ils n’ont pas de statistiques et qu’ils ne demandent pas à en avoir. Nous avons suggéré que dorénavant ils devraient demander aux départements de leur fournir ces chiffres en même temps que de soumettre leur rapport annuel. À voir si cela arrivera. Il est plus facile d’ignorer l’existence d’un problème dont l’ampleur n’a pas été mesurée.

Nous avons aussi discuté de la situation dans d’autres pays et de leurs solutions, telles que la stérilisation obligatoire quand un animal change de propriétaire et la création d’un poste de Ministre chargé du bien-être des animaux. Nous soupçonnons que ces idées seront étouffées à cause du syndrome de «pas de notre invention ».

Finalement, nous avons suggéré qu’ils mènent une campagne pour rappeler aux gens l’obligation de faire identifier leur animal de compagnie et les avantages de la stérilisation. Nous avons vite fait de balayer leur proposition que les associations pourraient se charger d’une telle campagne : nous sommes déjà en train de ramasser les pots cassés sans rémunération. C’est trop demander que nous payions aussi la prévention tandis que le gouvernement prend ses aises et ne fait rien !

Nous croyons que le rendez-vous s’est bien passé: ils nous ont écoutés, ils ont pris beaucoup de notes et ne nous ont pas envoyé balader quand nous avons dépassé le temps qu’on nous avait accordé. À voir s’il en sortira quelque chose de concret.

Le Début de la Fin du Début...


  ...Ou quelque chose de la sorte. Il y a presque 4 ans, nous avons eu un rendez-vous avec la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) autrefois connue sous la nomenclature Département des Services Vétérinaires. Au cours de cette réunion nous leur avons demandé de nous fournir les statistiques pour le nombre d’animaux errants en Vendée et ce qu’il leur est advenu. Ils ont répondu qu’il n’y avait pas de chiffres disponibles, alors nous avons laissé tomber.

Pendant les deux années suivantes nous avons appris que chaque ville doit avoir, ou avoir accès à, une fourrière pour animaux errants et que chaque gérant  d’une fourrière doit tenir un registre qui montre le devenir des animaux. Rajoutant à ceci notre découverte de la loi de la liberté d'accès aux documents administratifs (FOI) datant de 1978, nous avons conclu que nous pourrions recueillir nous-mêmes les statistiques par moyen de demander à chaque ville de nous fournir une copie de leur registre à partir de l’année 2002. Nous avons donc fait notre demande en octobre 2013.

Les résultats étaient surprenants: la plupart des 282 villes de la Vendée n’ont pas répondu. Alors, deux semaines plus tard nous avons lancé un rappel. Encore une fois les réponses ont brillés par leur absence. Finalement, après encore un ou deux mois, nous avons informé les récalcitrants que, à cause de la limite de temps, nous serions obligés de demander à la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) de rendre une décision. Nous y avons joint une copie d’un précédent en notre faveur et suite à cela nous avons reçu quelques copies de registres de plus. 

Nous avons envoyé nos plaintes à la CADA et nous avons attendu…. et attendu……et encore attendu. D’habitude la CADA donne son avis en deux mois, mais dans notre cas elle a mis environ 6 mois.  Ce délai est parce qu’elle a contacté les mairies pour expliquer ce qu’on attendait d’elles et pour leur donner l’occasion de signaler des difficultés potentielles de se conformer. Un article de la loi de liberté d’accès aux documents administratifs dit que si l’organisme à qui on demande de fournir des documents ne les possèdent pas il devrait faire suivre la requête à l’organisme qui les détient et en informer la personne qui a fait la requête.

La plupart des villes françaises appartiennent à une Communauté de Communes (comcom) qui partage une fourrière ou qui soustraite à une fourrière privée la tâche de s’occuper d’animaux errants. C’était époustouflant de voir combien de villes ont informé la CADA qu’elles ne pouvaient pas se conformer à notre requête parce qu’elles n’avaient pas de registre à cause de cette sous-traitance mais qui ont omis de nous en informer.  Certaines villes aussi ont envoyé à la CADA quelques-uns des documents que nous avions demandés, mais n’ont rien envoyé à nous.

En juin 2013, la CADA a donné un avis favorable à notre requête, alors nous avons attendu patiemment, mais en vain, l’afflux des copies. Nous sommes toujours en attente….

En bref, retenez votre souffle…. à la fin de 2014 nous avions reçu les statistiques à partir de 2002 de la part de 31 sur les 282 villes. 67 de plus nous ont fourni des statistiques pour quelques-unes des années et quatre villes et deux comcoms nous ont dit que nous pouvons consulter les registres en personne. Sept villes n’ont pas accès à une fourrière et 66 n’ont pas de registre. 71 des villes ne nous ont pas du tout donné suite. Les fourrières privées, qui en ce moment desservent presque deux tiers des villes, n’ont pas répondu, quoi que l’une d’elle a envoyé les chiffres pour l’année 2013, mais à la CADA, non pas à nous….

Malgré cette réaction loin d’être exemplaire à notre requête, nous avons décidé d’examiner les chiffres des villes qui se sont entièrement conformés. Vu que l’échantillon est très limité, les résultats ne sont pas concluants : nos conclusions sont-elles basées sur seulement les meilleures villes, parce que ce sont celles qui ont obéi à la loi de la liberté d’accès aux documents? 

Notre conclusion préliminaire est que la situation pour les chiens s’améliore avec environ 60-70% de chiens étant réunis avec leur propriétaire. C’est probablement parce qu’ils sont identifiés. La situation est moins favorable pour les chats. Jusqu’à 2008, il y avait moins de 10 par an mentionnés dans les registres, dont la plupart avait été trouvés morts sur la route. Maintenant il y en a 50 ou plus, mais dont la plupart sont euthanasiées, probablement parce que peu de propriétaires font identifier leurs chats.

Vous pouvez trouver plus de détails ici 

Un Petit Coucou Des Adoptés 

et une petite vidéo de Roméo 

Des Chauffe-lits cherchent une bonne maison


Pour plus de renseignements veuillez voir  ici

Programme NALA 2015

Samedi  28 Mars 

* Team Quiz en Français

Le team quiz commence à 19.30 heures, et aura lieu au Bar Le Clémenceau, 26 Rue Clémenceau, Mouilleron en Pareds. 

Maximum de 6 personne par groupe. Participation pour le quiz est  € 3 par personne. Tapas et boissons au bar


 Adhérez pour unir nos forces!


   
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Pour ceux qui n'ont pas encore renouvelé leur adhésion, vous pouvez le faire ici




© NALA 85480, Février 2015, Bournezeau 
Mail nala85480@hotmail.com 
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Le site: www.nosamislesanimaux.com