La réponse  du ministre

La lettre au sujet des animaux (en particulier chats/chatons) abandonnés, adressée au Conseil Général de la Vendée 

(une copie a également été envoyée au ministre Monsieur Bruno LE MAIRE du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire) 



Nos Amis Les Animaux 85480


2, place de la Mairie

85480 Bournezeau

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Bournezeau, le 19 Octobre 2011



Monsieur,


La France est un pays d'amis des animaux : alors pourquoi le gouvernement n'aide-t-il pas les animaux?


Les vétérinaires et les organisations de protection animale en Vendée sont envahis d’animaux abandonnés et perdus. Les chats errants en particulier présentent un énorme problème. Déjà par le simple fait qu’une chatte peut avoir entre 6 à 15 chatons par an.


Un grand nombre de français et les touristes en France n'aiment pas voir les animaux affamés et souffrir dans les rues. Les organisations de protection animale reçoivent tous les jours des appels de personnes cherchant de l'aide pour s'occuper des chatons trouvés avec ou sans leur maman ou des chatons sociables abandonnés. Ils viennent à nous parce qu'ils pensent que les communes ne sont pas intéressées pour aider les animaux et parce qu'ils savent qu'elles les feront tuer. Nous avons ouï dire que des ouvriers des communes disposaient du droit de se débarraser d’eux dans quelques villes à “coups de pelle”, tandis que dans d'autres ils sont euthanasiés automatiquement après 8 jours de fourrière. Ces "solutions" sont illégales1 et inacceptables.


Outre le fait qu'il soit illégal de tuer des animaux brutalement et de leur causer du mal 2, ceci n'est pas une solution à long terme, car ils seront bientôt remplacés par d’autres chats sauvages ou abandonnés.


Les causes du problème sont :


- non identification des animaux de compagnie par leurs propriétaires

- abandon de leurs chats et chatons

- reproduction non contrôlée des chats

- non application des possibilités légales.


Depuis presque 20 ans c’est une condition légale que les chats soient identifiés en changeant de propriétaire3 , mais en pratique c’est très rarement fait. Jetez juste un coup d'oeil aux annonces sur "Leboncoin" et vous verrez que peu de chats et chatons sont identifiés. Nous comprenons qu'il est difficile de mettre en application la loi d'identification, comme il est relativement difficile de prouver qui est le propriétaire d'un chat. Cependant, la moindre des choses que les autorités pourraient faire c’est s’ assurer que les annonces soient interdites de diffusion si les animaux ne sont pas identifiés.4


La reproduction non contrôlée vient du fait de propriétaires négligents ou ne se souciant pas de leurs animaux. Cela peut être combattu par une campagne de sensibilisation liée avec une campagne de stérilisation subventionnée ou à prix reduit de temps en temps.


Quant aux chats sauvages, le code rural permet au mairies d'effectuer une campagne de stérilisation5 on devrait leur donner les ressources de faire ainsi. Bien qu'à court terme cela coûte de l'argent, à long terme le résultat est une population qui diminuera en quelques années.


Il devrait aussi être noté que les maires des communes sont responsables des animaux errants 6 et qu'ils devraient connaître les procédures appropriées pour installer des endroits pour aider les animaux errants. Dans la pratique beaucoup de mairies ne le font pas : nous sommes conscients du nombre de fourrières n’entrant pas dans les normes, les villes qui n'ont même pas de fourrière et les villes qui ne suivent aucune procédure pour s’occuper des animaux errants.


Nous estimons que ce n’est pas le rôle des associations de protection animale et des vétérinaires de faire le travail de ceux que les contribuables paient avec leurs impôts et que cela devrait être examiné de près. Nous voudrions donc organiser une rencontre entre les départements appropriés du Conseil Général et les soussignés pour trouver une