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Etre famille d’accueil pour « Nos Amis Les Animaux »
"NALA est une association de bénévoles qui aide les animaux en détresse. On nous a demandé de devenir famille d’accueil car nous sommes connus pour être « gentils » envers les animaux ayant nous-mêmes 2 chats et un chien. Depuis lors nous sommes devenus « experts » en chats. Nous avons pris simultanément soin de 7 chats ajoutant 3 des nôtres et un chien. Mon mari pronostiqua que si le “ramassage de crottes” devenait un jour une épreuve olympique il aurait une chance de gagner une médaille d’or. Notre première tentative en tant que famille d’accueil ne fut pas un modèle du genre. En décembre 2010 nous avons recueilli une belle et jeune chatte qui semblait avoir une fourrure rasée d’un côté ainsi qu’une partie de sa queue. Le restant était magnifique et elle était très amicale. Elle était installée depuis environ 2 heures à la maison lorsque mon mari demanda : « Et bien, va-ton la garder à présent? » Nous avons donc hérité d’un chat magnifique et pris la ferme résolution de faire mieux la prochaine fois ! Nos nièces prénommèrent la chatte Mitten (la minette Moufle). Sa fourrure repoussa et elle s’accommoda parfaitement avec nos autres animaux bien que personne n’aurait pu prédire le rôle qu’elle jouerait en étant famille d’accueil. La fois suivante, ce fut 3 petits chatons qui avaient besoin d’être nourris au biberon au début. Nous aurions dû faire payer l’entrée à tous nos amis et voisins qui sont venus les voir. Mitten se mit à s’asseoir sur la cage où ils dormaient et à les observer telle une chouette. Nous les avons donc fait sortir et nous étions stupéfaits de la voir faire leur toilette et jouer avec eux comme si c’étaient les siens. Cela a continué jusqu’à ce que chacun des chatons trouve une famille. Nos prochains pensionnaires furent 2 petits chatons tristes que nous avons appelés Peaches et Tabitha, sauvés d’une vie à l’état sauvage sur un futur terrain à bâtir. C’étaient deux petites femelles mal nourries qui détestaient être touchées. Elles demeuraient assises blotties l’une contre l’autre toute la journée et ne jouaient jamais. Il est évident qu’elles n’aimaient pas être confinées, j’ai donc demandé à mon frère qui est charpentier de construire une cloison pour les laisser en liberté au premier étage d’une dépendance en toute sécurité. Je me doutais qu’elles resteraient parmi nous pendant quelque temps. Mais il y eut du progrès et finalement, elles ne s’enfuyaient plus et nous autorisaient à les nourrir à la main et un beau jour, elles s’assirent sur nos genoux et se mirent à jouer avec des boites et des balles que nous leur avions fournies dans leur appentis. Elles furent adoptées ensemble vers Noël par une famille responsable et très sympathique de Nantes. |
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